Le moment est venu : cette fois, c’est décidé, vous allez mettre votre appartement ou votre maison en vente. Vous avez d’ailleurs déjà sélectionné plusieurs annonces qui vous intéressent pour votre futur achat. Mais pour vendre, il faut s’assurer de plusieurs choses et notamment du prix auquel il va falloir fixer son bien, faire la bonne estimation. Le but est de ne pas se tromper pour être efficace économiquement, mais aussi sur le timing. Nombreux sont les facteurs qui vont participer à la construction du prix de votre bien. Parmi ces facteurs, certains sont très factuels, et d’autres semblent plus subjectifs. C’est spécialement sur ces derniers que nous nous arrêterons dans cet article.
Les quelques critères majeurs et objectifs qui vont déterminer en partie le prix de votre logement.
Parmi les éléments qui font le prix de vente d’une maison, on trouvera des raisons qui sont purement liées au marché. En effet, l’immobilier, comme d’autres secteurs en économie de marché, est intrinsèquement lié à la loi de l’offre et de la demande. Sans trop caricaturer, si vous vendez un château de 50 pièces dans un secteur où personne ne veut habiter, vous ne le vendrez pas très cher (si vous y arrivez) tout château qu’il soit.
De la même manière, la surface du bien va compter : même dans un secteur très recherché, une surface plus grande se vendra logiquement plus cher qu’une autre plus petite.
D’autres critères objectifs contribuent à l’élaboration du prix d’un logement : le nombre de pièces. Les acheteurs peuvent être des familles avec, par définition, plusieurs personnes. Un, deux ou trois enfants impliquera un nombre de chambres plus important par exemple. De fait, un logement proposant trois ou quatre chambres sera plus cher à l’achat.
Les critères plus subjectifs de l’estimation d’un bien immobilier : savoir placer le curseur au bon niveau.
En parallèle, d’autres éléments ont tendance à influencer de manière subjective les vendeurs de biens immobiliers. Ces éléments relèvent souvent d’interventions réalisées à l’intérieur du logement, par les propriétaires : travaux, aménagements, décoration. S’ils sont soignés et peuvent apporter une certaine identité ou un style à une pièce par exemple, ils ne sont pas forcément du goût des futurs acheteurs. On ne peut donc logiquement pas s’appuyer sur ces seuls éléments pour déterminer le prix. En revanche, on pourra souligner le fait, lors d’une négociation, que l’ensemble du logement, grâce à ses aménagements et sa décoration, va permettre une installation immédiate sans travaux à prévoir par les nouveaux acheteurs.
Comment être sûr de ne pas se tromper dans son estimation de logement ?
Pour être sûr de ne pas commettre d’impair qui remettrait en cause la vente de votre bien, il faut s’assurer de fixer le prix le plus juste. La justesse du prix tient en partie au fait qu’il s’inscrira dans une fourchette qui sera celle du marché. Une surestimation rallongera de potentielles négociations et par extension le délai de vente de la maison ou de l’appartement. Une sous-estimation lèsera les propriétaires qui y perdront économiquement. Pour bien faire, le mieux est de s’appuyer sur des outils d’aide à la décision, disponibles en ligne, ou sur les compétences d’un agent immobilier.
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