Secrets de tiroirs : où les Français cachent-ils vraiment leurs sextoys ?

Les sextoys ? Plus personne ne s’en cache… enfin, en théorie. Parce qu’en pratique, ces petits objets du plaisir restent bien planqués, loin des regards curieux (ou indiscrets). Entre le tiroir de la table de nuit, la boîte à chaussures sous le lit ou même des cachettes plus inattendues, les Français rivalisent d’ingéniosité pour garder leurs jouets intimes hors de vue.

Quelles sont les cachettes préférées des Français ?

Étonnamment, l’endroit le plus commun pour ranger ces objets est le dressing. En effet, environ 25% des personnes ayant répondu à une étude préfèrent cacher leurs sextoys parmi leurs vêtements suspendus et accessoires de mode. Le choix du dressing peut se justifier par son aspect généralement discret et peu accessible aux visiteurs imprévus.

Un autre lieu couramment utilisé est le tiroir de la table de nuit, bien que cela dépende souvent de l’accessibilité et de la discrétion recherchée par chacun. Mais pour cacher son jouet sexuel pour femme, d’autres endroits plus insolites existent :

Top des cachettes les plus utilisées	Description
Une valise ou un sac de voyage	Idéal pour les personnes qui veulent éviter les fouilles impromptues.
Un tiroir de bureau	Pour celles et ceux qui allient plaisir et productivité (ou presque).
La salle de bain	Dissimuler un sextoy dans une trousse de toilette peut être une option, à condition de bien le protéger de l’humidité.
Les endroits improbables	Derrière un livre, dans une boîte de rangement sous le lit, voire dans un placard à provisions (après tout, qui irait vérifier ici ?).

Le phénomène des sextoys retrouvés

Certaines situations prêtent à sourire ou à s’alarmer selon le point de vue. Ainsi, il n’est pas rare de tomber sur le sextoy d’un proche. Près de 27% des gens ont déjà vécu cette expérience, ajoutant parfois un malaise certain dans la relation. Une proportion significative, soit 15%, a trouvé ces objets appartenant à des amis ou connaissances, tandis qu’une proportion identique les ont découverts chez leurs partenaires sexuels.

Les hommes seraient particulièrement habiles pour découvrir ces sextoys cachés. Environ 34% déclarent avoir trouvé le jouet intime d’un de leurs proches, comparé à seulement 20% des femmes. Ce contraste offre un éclairage intéressant sur les comportements face à la notion de vie privée et de curiosité.

Qui oublie le plus sa cachette ?

Avoir un sextoy, c’est aussi risquer de ne plus savoir où il est rangé. Parmi les personnes concernées, près de 22% des Françaises avouent avoir oublié où elles ont placé leur jouet intime. Fait intéressant, ce ne sont pas les plus âgées qui souffrent le plus de ces oublis. Les jeunes femmes entre 18 et 24 ans sont les plus sujettes aux trous de mémoire, avec près de 37% qui ne savent plus où le sextoy est caché, contre seulement 22% des femmes âgées de 35 à 49 ans. Cette tendance pourrait s’expliquer par une gestion différente de l’espace et une organisation désordonnée souvent associée à la jeunesse.

Vers une normalisation des sextoys ?

Bien que l’usage des sextoys soit largement accepté, beaucoup hésitent toujours à admettre qu’ils en possèdent un. Ces réticences révèlent à quel point certains tabous persistent malgré une certaine libéralisation des mœurs. Parler ouvertement de l’utilisation de ces objets reste une barrière que peu osent franchir, même si le public semble devenir plus tolérant.

À noter : avec l’évolution des mentalités et la montée en popularité de ces produits, il est probable que la stigmatisation continue de diminuer. Les fabricants de sextoys investissent de plus en plus dans la recherche et le développement, produisant des dispositifs toujours plus sophistiqués et variés. Cette avancée encourage une acceptation progressive et une réduction des tabous sociaux associés à leur utilisation.